Brigitte Bardot, une seconde vie au service de la cause animale

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L’actrice a arrêté sa carrière cinématographique en 1973 pour se consacrer à la protection des animaux et créer par la suite sa propre fondation.

« Si, un jour, on m’avait proposé un pacte en me disant par exemple Brigitte Bardot, donnez votre vie et on ne tuera plus jamais de chevaux pour les manger, ou encore on ne chassera plus d’animaux sauvages, je me serais agenouillée, en attendant mon exécution, sans aucun problème », a écrit l’actrice dans son livre Larmes de combat (Plon, 2018) dont les droits sont reversés à sa fondation.

                                        <p class="fig-paragraph">En 2017, l'interprète du <em>Mépris </em>disait qu'elle serait satisfaite si après sa mort, on parlait d'elle comme « <em>la fée des animaux</em> ». L'actrice, qui avait arrêté sa carrière en 1973 pour se consacrer à la protection des animaux, s'imaginait même réincarnée en mustang. Jusque dans les dernières années de sa vie, elle n'a pas cessé de s'occuper des bêtes qu'elle avait souvent sauvées d'une mort certaine. À commencer par les nombreux chiens et chats qui vivaient avec elle à la Madrague, puis ceux de sa ferme, la Garrigue, qui accueillait une cinquantaine de poneys, d'ânes, de cochons, de chèvres… Elle consacrait une partie de sa journée à sa fondation créée en 1986 et reconnue d'utilité publique en 1992.</p>
                                        <p class="fig-body-link">
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    <a class="fig-body-link__link fig-premium-mark" href="http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/series/aujourd-hui-l-engagement-de-brigitte-bardot-en-faveur-des-animaux-apparait-precurseur-et-moderne-20230508" data-fig-type="Article" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" data-fig-domain="TVMAG">

    <span class="fig-body-link__link-title">«Aujourd'hui, l'engagement de Brigitte Bardot en faveur des animaux apparaît précurseur et moderne»</span>
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                                        <a class="fig-a11y-skip" href="#fig-a11y-skip-main-inarticle" data-module="a11y-skip" data-context="was @visible">
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                                        <p class="fig-paragraph">Elle évoquait régulièrement la force que son amour pour les animaux lui donnait. « <em>Je ne fais pas partie de l'espèce humaine. Je ne veux pas en faire partie. Je me sens différente, presque anormale. Aussi longtemps que l'animal sera considéré comme une espèce inférieure, je ne ferai pas partie de cette race insolente et sanguinaire qu'on appelle l'espèce humaine </em>», répétait-elle dans son dernier ouvrage. « <em>Je veux remettre à plat le sens de mon combat et rappeler toujours et encore la place qui doit être rendue aux animaux. Ils m'ont sauvée, dans quelles mesures je les sauve moi ?</em> »</p>
                                        <p class="fig-paragraph">La première bataille de l'actrice pour les animaux remonte à 1962. Brigitte Bardot milite pour l'utilisation d'un pistolet d'abattage indolore dans les abattoirs. Devient végétarienne. Est reçue à l'Élysée et parviendra à obtenir « l'étourdissement préalable à l'abattage ». En 1977, invitée par <a href="https://www.lefigaro.fr/environnement/2013/07/26/01029-20130726ARTFIG00400-paul-watson-le-pirate-ecolo.php" data-fig-type="Article" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" data-fig-domain="LEFIGARO">Paul Watson</a>, fondateur de la <em>Sea Shepherd Conservation Society</em>, et cofondateur de <em>Greenpeace</em>, elle se rend dans les glaces polaires du Canada afin d'y dénoncer le massacre organisé des blanchons pour leur fourrure. Les images d'elle posant auprès des bébés phoques ont fait le tour du monde.</p>
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<figcaption class="fig-media__legend">Les images de l’actrice posant auprès des bébés phoques au Canada ont fait le tour du monde.<span class="fig-media__credits">
            STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
        </span></figcaption>

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                                        <h2 class="fig-body-heading" id="subhead-2a20f48a-73dd-4cd1-af89-e7ac9fb7be35">Bébés phoques, un symbole</h2>
                                        <p class="fig-paragraph">Elle-même n'avait rien oublié, comme elle le rappelait encore dans <em>Larmes de combat </em>: « <em>Avec le recul, je me rends compte que ce choix de m'occuper des animaux va plus loin qu'une direction donnée à ma vie, c'est une mission, celle d'aider l'autre et mon prochain animal… Le symbole de mon combat reste les bébés phoques. Je suis mondialement connu pour cette photographie prise en 1977 sur la banquise avec un blanchon.</em> » L'actrice réussit à faire voter l'interdiction du commerce de produits dérivés de la chasse sur les phoques ayant moins de quatre semaines. <a href="http://www.lefigaro.fr/culture/a-l-assemblee-les-centristes-font-campagne-pour-rebaptiser-le-musee-d-orsay-valery-giscard-d-estaing-20210324" data-fig-type="NewsFlash" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" data-fig-domain="LEFIGARO">Valéry Giscard d'Estaing</a>, alors président de la République, lui apporte son soutien.</p>
                                        <p class="fig-paragraph">Brigitte Bardot financera sa fondation en vendant des objets personnels aux enchères. En 1988, son siège a été transféré de Saint-Tropez à Paris, dans le XVI<sup>e</sup> arrondissement. «<em> Les souvenirs se situent dans le cœur, pas au creux d'un tissu ou dans le bois d'une table. Alors, j'ai laissé partir tous ces morceaux de vie, car j'avais l'intime conviction que chacun d'entre eux servirait à sauver des animaux </em>», dit-elle toujours dans <em>Larmes de combat.</em></p>
                                        <figure class="fig-media fig-media--type-photo&#10;    ">



<figcaption class="fig-media__legend">Brigitte Bardot et l'écologiste suisse Franz Weber préparent une campagne contre la chasse au phoque à Paris le 3 mars 1977, et adressent une lettre ouverte au président français Valéry Giscard d'Estaing.<span class="fig-media__credits">
            AFP
        </span></figcaption>

        </figure>
                                        <p class="fig-paragraph">Les objectifs n'ont pas changé. Outre informer et sensibiliser le public, créer de nouveaux centres de sauvegarde, en aider d'autres financièrement, œuvrer à la préservation d'espèces, partout en France et dans le monde. Mais également «<em> aider les personnes les plus démunies à soigner et nourrir leur animal</em> ». Tous les moyens étaient bons pour défendre la cause qui lui tenait à cœur. En 1989, l'ancienne actrice présentait l'émission <em>SOS animaux</em>, produite par Roland Coutas et Jean-Louis Remilleux. Le 21 février 1992, un décret paru au Journal officiel stipulait qu'elle donnait La Madrague, sa propriété mythique de Saint-Tropez à sa fondation. En 2006, le <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-dalai-lama-presente-ses-excuses-pour-avoir-demande-a-un-jeune-garcon-de-lui-sucer-la-langue-20230410" data-fig-type="NewsFlash" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" data-fig-domain="LEFIGARO">dalaï-lama</a> en devenait le membre d'honneur.</p>
                                        <p class="fig-body-link">
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    <span class="fig-body-link__link-title">«Vous êtes un être maléfique» : Brigitte Bardot reproche à Emmanuel Macron son inaction contre la souffrance animale</span>
</a>
                                        <a class="fig-a11y-skip" href="#fig-a11y-skip-main-inarticle_mtf" data-module="a11y-skip" data-context="was @visible">
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                                        <p class="fig-paragraph">Jusqu'à la fin de sa vie, Brigitte Bardot a cherché à attirer l'attention des gouvernements sur les animaux maltraités. Les années 2000 l'ont vue continuer son combat. Sans relâche. En 2015, <a href="https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/20/01016-20140220ARTFIG00012-brigitte-bardot-interpelle-francois-hollande-sur-l-abattage-rituel.php" data-fig-type="Article" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" data-fig-domain="LEFIGARO">elle en appelait aux « qualités de cœur » de</a> <a href="https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/20/01016-20140220ARTFIG00012-brigitte-bardot-interpelle-francois-hollande-sur-l-abattage-rituel.php" data-fig-type="Article" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" data-fig-domain="LEFIGARO">François Hollande</a> pour lui demander une « grâce présidentielle» afin de sauver les bouquetins du Bargy, en cours d'abattage en Haute-Savoie à la suite d'une épidémie de brucellose.</p>
                                        <p class="fig-paragraph">En 2018, âgée de 83 ans, elle avait rencontré Emmanuel Macron. Avec le président de la République dont elle avait auparavant critiqué la politique, elle avait parlé du broyage vivant des poussins mâles, de l'abattage rituel des animaux sans étourdissement préalable et de la consommation de viande de cheval, qu'elle combattait depuis des décennies. D'après la pasionaria des animaux, le chef de l'État s'était dit favorable à la fin de l'hippophagie et avait promis d'installer la vidéosurveillance dans les abattoirs. La même année, Brigitte Bardot avait publié un manifeste intitulé <em>Ça suffit</em>, soutenu par 76 associations pour dénoncer « <em>les excès et les provocations de la chasse</em> » et exigé « <em>sans attendre</em> » la fin de la chasse à courre.</p>
                                        <figure class="fig-media fig-media--type-vid" data-media-type="VID" data-media-id="wfvkGhfo45o">
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</aside></figure>
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